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14 mars 2011

TEST : Homefront

Test fait par www.gamekult.com

La partie solo de Homefront nous ayant déjà été présentée à l'E3 dernier, THQ et Kaos Studio nous ont cette fois-ci convié à un essai grandeur nature du multijoueur de leur FPS star. L'occasion de découvrir un jeu qui ne cache pas ses inspirations pour accoucher d'une formule qui pourrait bien séduire les amateurs des jeux de massacres à plusieurs sur consoles et PC.
Home is where the Drone is

 Homefront en multijoueur c'est un peu de Call of Duty, avec un système de classes complètement modifiables, un gameplay nerveux pseudo-réaliste qui nous invite à mitrailler tout ce qui passe au milieu de notre viseur dans des décors denses et souvent complètement ravagés par la guerre pendant qu'un compteur d'XP nous rappelle que le déblocage du dernier fusil à la mode est presque à portée de main. Homefront en multijoueur, c'est aussi une bonne dose de Battlefield, avec un mode Ground Control qui nous invitera à capturer des positions stratégiques en équipe et à empêcher l'ennemi d'en faire de même pendant que des véhicules (du simple hummer au tank en passant par l'hélicoptère de combat) nous apportent le soutien nécessaire pour emporter la partie.

Mais Homefront c'est aussi un léger arrière-goût de Counter-Strike avec le système de Battle Points, qui nous récompensera en temps réel à chaque fois que l'on participera à la victoire de notre équipe (que ce soit en tuant un adversaire, en sauvant un collègue, en faisant un beau headshot ou en capturant un objectif) avec des points que l'on pourra dépenser immédiatement pour récupérer quelques gadgets utiles (un gilet pare-balle, un drone éclaireur, etc, etc.) ou lors de la phase de respawn pour apparaître directement aux commandes d'un véhicule. Enfin, Homefront en multijoueur c'est aussi une toute petite touche de Enemy Territory : Quake Wars avec la présence du Battle Commander, un général dirigé par l'I.A. qui nous distribuera des objectifs spécifiques et variés lorsque l'on commencera à se faire remarquer sur le champ de bataille, avec des grosses récompenses en Battle Points à la clef en cas de réussite.


 Sur le terrain et une fois la manette en main, Homefront c'est aussi et surtout un jeu aux mécaniques bien huilées qui prouve sans trop de peine l'expérience de ses développeurs. Perdu au milieu des ruines d'une petite ville américaine assiégée par l'envahisseur nord-coréen pour un simple team deathmatch des familles, on retrouvais à la fois très vite nos marques en découvrant au passage les subtilités de ce nouveau FPS de Kaos Studio. Pendant que les tireurs d'élite se planquaient dans un coin (les pleutres) en déployant leurs drones de reconnaissance pour "marquer" les cibles du camp d'en-face aux yeux de tous, les troupes d'assaut s'approchaient tranquillement des ennemis maintenant encadrés d'un beau marqueur rouge pour les aligner un par un.

A se montrer trop confiant, on se retrouvait contré par un joueur ayant réussi à échapper aux caméras des drones alliés ou à un malin ayant développé une capacité le rendant invisible aux yeux des UAV. Qu'à cela ne tienne, une série de frag permettaient d'empocher suffisamment de Battle Points pour déployer le Wolverine, un petit robot monté sur chenilles et équipée d'une mitrailleuse légère particulièrement imprécise mais souvent capable d'envoyer des ennemis retranchés en déroute ou de servir d'éclaireur dans un bâtiment occupé. Attention toutefois aux grenades EMP (une technologie que l'on retrouvera beaucoup dans Homefront), qui pourront transformer ce R2-D2 des temps modernes en cible immobile et sans défense pendant quelques précieuses secondes.



 Ce côté modulable des approches grâce à l'implémentation des Battle Points prenait tout son sens en mode Ground Control, où la bonne utilisation de cette monnaie virtuelle était d'une importance capitale. Dépenserez-vous vos premiers points d'entrée de jeu pour équiper une veste en kevlar et déployer un drone ou attendrez-vous d'avoir amassé un joli pactole pour sortir le tank du hangar au prochain respawn ? Une question qu'il faudra indéniablement savoir se poser avant de dépenser notre pécule trop tôt et de se retrouver au dépourvu lorsqu'un blindé ennemi sera venu et que le lance-roquette se montrera trop cher pour notre portefeuille dégarni. Vu qu'il ne suffira pas de sécuriser les trois points à capturer pour l'emporter dans ce mode de jeu - l'action sera déplacée à un autre front et donc à trois autres points à capturer dans une autre partie de la carte lorsque les premiers objectifs auront été sécurisés -, il ne sera jamais trop tard pour se retrancher à l'abri et revenir dans une partie mal engagée.

Et comme il suffira d'un sacrifice généralisé de Battle Points pour transformer une équipe acculée par un hélicoptère de combat en une bande de psychopathes armés de lance-roquettes, il ne faudra pas trop compter sur le confort des kill streaks infinies. D'autant plus qu'un système d'étoiles perchées au dessus des noms de tous les soldats permettra très vite de reconnaître les joueurs les plus efficaces sur le terrain, et que le Battle Commander de l'équipe d'en-face aura la fâcheuse tendance à assigner des grosses primes à ceux qui exécuteront des joueurs lancés sur une bonne série, démoliront un drone un peu trop efficace, repéreront la position d'un planqué de première, etc, etc. De quoi refroidir les ardeurs des campeurs et motiver les joueurs dépassés à revenir dans la partie, en somme. Un jeu à surveiller de près pour tous les amateurs de la guerre virtuelle en multijoueur.

  

Sortie : demain 15/03 à 00h00 (déjà disponible en magasins spécialisés)

2 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  2. Perso déçu par le solo ... mais le multi est plutôt pas mal et c'est pourquoi les notes de ce jeu varient autant..

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